Une sorte de ski hors-pistes. Un vin issu du cépage verdejo qui ne ressemble pas à vin issu du cépage verdejo.
99,99% de raisin avec une dose microscopique de sulfite (pour éviter des catastrophes naturelles).
Terroir de sables et de graviers situé dans la zone où les vins rouges portent l'appellation Toro. 13% d'alcool et pas plus parce qu'il ne s'agit pas de créer un Toro blanc. Vignes vachement vieilles. Il se pourrait bien qu'elles soient franches de pied (non greffées), vu que le phylloxéra déteste le sable.
Appellation ? Non pas vraiment, juste un obscur Tierra de Castilla y Leon.
C'est vegan ? Oui, et alors ?
On pratique la biodynamie, mais l'étiquette -au demeurant très personnelle- n’en pipe mot.
Le boisé est judicieusement dosé de sorte que le vin est floral et fruité (abricot), mais certainement pas marqué par le bois.
C'est aromatique, aérien et furieusement original. Le nom de la cuvée se réfère à un ours et à une Allemande. Il y a toute une histoire derrière ce choix personnel, mais je vais vous l'épargner. Un indice néanmoins: l'étiquette du El Oso y la Alemana rouge affiche un ours qui a l'air très méchant.